Connect with us
The Bridge : quand le street art est éco-responsable

Art + Design

The Bridge : quand le street art est éco-responsable

Organisé dans le cadre de La Voie est Libre, The Bridge, festival street art, est un événement dans l’événement. L’occasion pour le public de voir à l’œuvre de nombreux artistes internationaux, tout en réfléchissant aux questionnements environnementaux…

Le 20 septembre dernier s’est tenu un événement un peu particulier : dans le cadre de la septième édition de La Voie est Libre, festival éco-responsable de Montreuil, The Bridge, événement dans l’événement, a rassemblé pas moins de 40 artistes autour d’une fresque monumentale.

Depuis sept ans, les habitants et associations de Montreuil se rassemblent pour imaginer un monde plus écologique et solidaire. Etaient programmés de nombreuses animations, parmi lesquelles se trouvait The Bridge, festival street art à l’intérieur du festival. Le temps d’un dimanche, 40 artistes nationaux et internationaux ont donc investi les murs du pont de l’autoroute A186, fermée pour l’occasion, réalisant une fresque de 80 mètres. L’occasion unique pour les spectateurs de voir de grands noms tels que Mosko, Jean Faucheur, Le Cyclop, Bault, JBC, Maksim Lopez ou encore Mademoiselle Maurice à l’œuvre, et d’échanger avec eux.

« Le projet The bridge est né du regroupement d‘une poignée d’artistes ayant fait ses débuts sur les pavés franciliens », indiquent les organisateurs de l’éco-festival. « L’invitation s’est étendue aux artistes nationaux et internationaux dans le but de provoquer la rencontre et de recréer les conditions initiales du street art en permettant à des artistes de partager un support collectif et urbain, se jouant des superpositions stylistiques inhérentes au street art. » Au cours de la journée, visiteurs et curieux ont ainsi pu voir à l’œuvre autant d’artistes que de techniques, du graffiti au pochoir, en passant par le collage, leur offrant cette année encore une vision assez large de l’univers street art mondial.

Utilisant principalement des bombes acryliques Amsterdam, plus éco-responsables, la quarantaine d’artistes invités a en effet déployé ses nombreux talents pour coller au thème imposé : l’atmosphère. « Le changement climatique n’est pas l’unique effet de l’industrialisation. Débutée il y plus de deux cents ans, la révolution industrielle a eu des impacts profonds sur nos modes de vie, nos comportements individuels et collectifs, la façon dont nous nous percevons et percevons ce qui nous entoure. Ces manières de faire […] causent la dégradation de notre environnement. Alors, pour préserver notre atmosphère, il nous faut également réinventer notre rapport au monde et aux autres, il nous faut changer d’atmosphère ! » Un pari dûment tenu par les artistes présents !

Crédit photo : Ufunk 

Inscription newsletter

NEXT TRENDS

Connect
Inscription newsletter